Appel à communications

Journée d’étude de la Société d’Études Anglaises Contemporaines
« La littérature britannique au présent »

15 février 2013 : 9h00 — 18h00
UFR d’Études anglophones. LAboratoire de Recherche sur les Cultures Anglophones (LARCA)
Université Paris Diderot — Paris 7, site des Grands Moulins (Paris 13e)
Repenser la tâche de l’écriture, affronter les contradictions du monde contemporain, inventer des formes littéraires hybrides, bousculer les appartenances culturelles, repenser la dynamique subversive du modernisme : la littérature britannique la plus récente poursuit avec force son exploration de formes littéraires en prise avec les mutations de la littérarité, de la réalité et de l’expérience.
Aux figures désormais consacrées de la littérature britannique des trente dernières années (Martin Amis, Pat Barker, Graham Swift, Ian McEwan, Jeanette Winterson, Howard Barker, Martin Crimp, Hugo Williams, Tony Harrison…) sont venues s’ajouter des voix nouvelles (Ali Smith, Will Self, Jon McGregor, Zadie Smith, Yann Martel, David Mitchell, Polly Stenham…) qui relancent les interrogations portant sur la tâche de l’écrivain aujourd’hui.
Cette journée d’étude de la Société d’Études Anglaises Contemporaines vise à faire le point sur la production littéraire britannique la plus récente, qu’elle soit théâtrale, romanesque, ou poétique. Dans des interventions de vingt-cinq minutes, pouvant porter sur un ou plusieurs textes publiés durant ces trois ou quatre dernières années, il s’agira de faire partager des expériences de lectures marquantes, dans lesquelles on aura identifié un travail littéraire qui engage la littérature.
Face à un corpus mouvant, que la critique littéraire et universitaire contribue à cartographier, on sera amené à s’interroger sur certains des enjeux qui engagent l’écriture contemporaine : comment réinventer l’idée même d’innovation littéraire ? Celle-ci conserve-t-elle une pertinence centrale à la définition du littéraire ? On pourra aussi s’interroger sur la manière dont les nouvelles voix de la fiction britannique récente se confrontent aux mutations du monde contemporain et relèvent le défi complexe de la représentation, dans le double sillage de la littérature victorienne et moderniste. La question de l’appartenance culturelle telle qu’elle est posée par exemple par Zadie Smith pourra de même fournir matière à réflexion, pour comprendre l’impact sur la littérature britannique contemporaine d’une économie culturelle toujours plus globalisée, tout comme celui des nouvelles technologies de l’information.

Les propositions d’interventions (300 mots + titre provisoire incluant les références aux textes évoqués) sont à envoyer à Catherine Bernard avant le 7 janvier 2013 :